Alexandre SOKOUROV
Александр СОКУРОВ
Alexandre SOKUROV
Russie / France / Italie, 2005, 110mn 
Couleur, fiction
Le Soleil
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Солнце

 

 The Sun

 Solntse

 
Réalisation : Alexandre SOKOUROV ( Александр СОКУРОВ)
Scénario : Youri ARABOV (Юрий АРАБОВ)
 
Interprétation
Robert DAWSON (Роберт ДОУСОН) ...Général McArthur
Kaori MOMOI (Каори МОМОИ) ...L'Impératrice
Issei OGATA (Иссей ОГАТА) ...L'Empereur
 
Images : Alexandre SOKOUROV ( Александр СОКУРОВ)
Décors : Elena JOUKOVA (Елена ЖУКОВА)
Musique : Andreï SIGLE (Андрей СИГЛЕ)
Produit par : Antoine DE CLERMONT-TONNERRE (Антуан ДЕ КЛЕРМОН-ТОННЕРРЕ), Igor KALIONOV (Игорь КАЛЕНОВ), Marco MULLER (Марко МЮЛЛЕР), Aleksandr RODNIANSKI (Александр РОДНЯНСКИЙ), Andreï SIGLE (Андрей СИГЛЕ), Andreï ZERTSALOV (Андрей ЗЕРЦАЛОВ)
Production : Lenfilm, Nikola Film, Proline Film, Downtown Pictures (Italie) / Mast Production (France) / CTC / RAI Cinema (Italie) Istituto Luce (Italie) / Centre National de la Cinematographie (France)
Distribution en France : Ocean films Distribution
Date de sortie en Russie : 17/02/2005
 
format : 35 mm
Date de sortie en France : 2006-03-01, Site

Prix et récompenses :
Meilleur film de fiction Festival Kinoblick, Stuttgart (Allemagne), 2006
Meilleur scénario Prix "NIKA", Moscou (Russie), 2006
Meilleur film Prix "Eléphant blanc", Moscou (Russie), 2005
Meilleure musique Andreï SIGLE , Prix "Eléphant blanc", Moscou (Russie), 2005
Meilleure réalisation Prix "Eléphant blanc", Moscou (Russie), 2005
Prix du meilleur film au concours Lenfilm, 2005
Prix du meilleur film au Festival des festivals à Saint-Pétersbourg, 2007

A noter :
Dossier de presse (pdf, en français)

DVD avec sous-titres
Editeur : TF1 video

Synopsis
Le Soleil continue la trilogie sur le pouvoir des films Taurus (2001) et Moloch (1999). L’histoire se passe au Japon entre août 1945 et janvier 1946. Le héros du film est l’empereur japonais Hirohito. Le film parle de la période entre deux prises de décision historiques de l'empereur : déclaration de la capitulation du Japon dans la guerre et renoncement à son statut divin (le descendant de la déesse du Soleil). L’autre protagoniste du film est le Général américain Douglas McArthur, le commandant en chef des Forces alliées. Après l’occupation du Japon, il devait prendre une décision concernant Hirohito et sa famille. Leur rencontre est un de thèmes principaux du film.
L’action du film a lieu au moment où les forces d’occupation américaines en la personne de leur commandant en chef, le général Douglas Mac Arthur, décident du sort, à la fois de l’empereur Hiro Hito et de la dynastie impériale.
L’Union soviétique souhaite que l’empereur passe en cour martiale et soit exécuté mais Mac Arthur agit de façon plus avisée : il ne fait pas arrêter Hiro Hito et se contente de faire placer des gardes autour de son palais.
LE SOLEIL, qui reconstitue des scènes de la vie quotidienne de l’empereur et de ceux qui l’approchent en sa demeure, évoque la rencontre de deux personnages que tout oppose. A commencer par l’apparence frêle de l’un, Hiro Hito et la stature impressionnante de l’autre, Douglas Mac Arthur. Sans forcer l’empereur japonais à prendre des mesures spécifiques, sans le menacer, sans l’humilier, le général américain finit par obtenir ce qu’il veut.
 

Commentaires et bibliographie
Screenings of films by Alexander Sokurov were canceled in Minsk. Belarusian propagandists opposed them, Lindsey SANDOVAL, perild.com, 2024
Le Soleil, d’Aleksandr Sokourov : la chute d’un astre, lemagducine.fr, 2020
The Most Significant Russian Films of the Last Decade [2005-2016], Academic Studies Press, 2019
Alexandre Sokourov, François ALBERA, Michel ESTEVE, CinémaAction, Editions Charles Corlet, 2009
Прорва. Образ пространства в современной кинодраматургии, Elena GRATCHEVA, seance.ru, 2009
Le Soleil - la critique. Soleil noir, Julien Elalouf, avoir-alire.com, 2006
Le Soleil d'Alexandre Sokourov, Jean-luc LACUVE, cineclubdecaen.com, 2006
Interview Aleksandr Sokourov par Romain Le Vern, Interview, excessif.com, 2006
Aleksandr Sokurov, The Sun [Solntse] (2004), José ALANIZ, kinokultura.com, 2005
Мой друг Хирохито [О фильме Солнце], Oleg KOVALOV, seance.ru, 2005
 
" (...) Dans un film aux couleurs neutres, presque délavées, Sokourov nous montre l'empereur dans son bunker, passionné de sciences naturelles, feuilletant son album de photos où apparaissent des stars du cinéma, Chaplin, Bogart, Marlene... tandis que, dehors, la guerre fait rage et que ses armées plient sous le poids de l'offensive américaine. Un peu plus loin, on le retrouve posant, l'air absent, dans les jardins du palais impérial, devant les photographes américains au milieu desquels l'un d'eux s'exclame grossièrement : «Il ressemble à Chaplin ! Vas-y, Charlie, tourne-toi !»

«C'est un enfant», dira de lui le général McArthur, qui poursuivra après leurs rencontres : «J'ai réalisé aussi que sa force d'esprit était celle d'un gentleman, le premier gentleman japonais que j'ai rencontré.»

Et Alexandre Sokourov de poursuivre : «Mon objectif était de montrer le caractère humain de l'empereur. Un homme d'Etat qui a préféré l'humiliation politique à la mort d'êtres humains.» Autrement dit, un homme qui a préféré éviter le risque d'une troisième bombe atomique, après Nagasaki et Hiroshima." (...) Jean-Luc Wachthausen Le Figaro Magazine, 19 février 2005

Interview réalisée par Michèle LEVIEUX (Berlin, Athènes, 2005) et publiée dans le dossier de presse
Après MOLOCH et TAURUS, LE SOLEIL est-il le dernier film de ce qui constituerait une trilogie ?
Dès que j’ai commencé cette série, la seule chose sûre, était que le dernier personnage serait Faust. Les autres personnages pouvaient être différents. Si je dois mettre un point final à cette série, ce sera avec Faust. La fin d’une oeuvre est le plus important. Dans un roman, c’est la dernière ligne qui compte… Ce sera Faust parce que le sommet d’une montagne doit être exceptionnel. Faust est un summum de la pensée artistique européenne. Aucun écrivain, aucun peintre, aucun philosophe n’est jamais allé aussi loin dans sa réflexion. Les œuvres qui s’inspirent du mythe de Faust sont au croisement de toutes les questions posées par l’art dramatique, par les penseurs. Par exemple, le« Faust » de Goethe est différent de celui de Mann. Je travaille actuellement sur ce sujet et je sais que ce film ne verra pas le jour avant plusieurs années. J’y pense tous les jours, Faust vit en moi. Un film est comme un arbre. Celui de Faust est planté, il pousse mais je ne sais pas quand il sera à terme, je ne sais même pas de quelle espèce est cet arbre
« Deux frères et une soeur », un autre de mes projets, va grandir plus vite. Je pense

Quel genre d’homme était Hiro Hito, comparé à Hitler et Lénine ?
Hiro Hito est le seul de ces trois personnages qui ne lutte pas pour le pouvoir. Il l’a reçu comme un cadeau du destin. Il n’était pas un névrotique du pouvoir. Hitler et Lénine ont tout misé pour l’obtenir et à quel prix l’ont-ils obtenu ? Hiro Hito est le plus faible et le plus touchant Mais à cause de la législation japonaise, il n’a pas de lien direct avec le peuple. Il détient le pouvoir avec des gants blancs. Au Japon, les empereurs ne sont que des figures emblématiques. En 1945,le pays était en ruines et Hiro Hito était la seule personne représentative du Japon d’alors avec qui Mac Arthur pouvait parler. Et il a montré une certaine sagesse politique dans son comportement avec lui. Il pouvait le punir, tel que l’URSS le préconisait parce qu’il avait participé au processus militaire de guerre, ou l’utiliser. Il a choisi la seconde solution.

Vous avez réalisé plusieurs films documentaires au Japon…
J’ai préparé LE SOLEIL pendant dix ans et je suis allé plus souvent au Japon qu’à Moscou. J’ai visité le Japon longuement, de Hokkaido à Okinawa. C’était mon approche, mes universités japonaises. Mes documentaires sont réalisés autour de personnages ayant vécu l’époque de Hiro Hito. Avec la vieille dame d’UNE VIE HUMBLE, j’ai vécu le Japon de l’intérieur. Et en même temps, je consultais des archives. J’ai écouté les gens attentivement, observé leur comportement, comment ils pensent et comment ils rient. Lorsque j’étais dans la foule, j’essayais d’être invisible comme eux. Je leur montrais que je voulais recevoir d’eux ce qu’ils voulaient bien me donner. De toutes façons, lorsqu’on découvre le mystère intime des êtres, il ne faut pas le révéler et surtout ne jamais l’utiliser. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils m’ont beaucoup donné.

Existe-t-il un rapport entre la culture japonaise et l’âme russe ?
Les deux suivent des chemins parallèles mais nous avons, nous les Russes, une leçon à prendre dans l’histoire de Hiro Hito. J’envie les Japonais, je suis jaloux d’eux. J’aimerais que les Russes leurs ressemblent dans leur manière de vivre, dans leur relation avec les autres. J’aimerais que les Russes soient tolérants et délicats, qu’ils travaillent avec amour et propreté comme eux. Personnellement, la première fois que je suis allé au Japon, je n’étais étonné de rien. Je ne ressentais aucun exotisme, aucun romantisme. Mon interprète ne cessait de me demander pourquoi je ne lui posais aucune question.
Pendant le tournage d’UNE VIE HUMBLE, j’habitais dans la maison de la vieille dame. Il y avait une simple paroi de papier entre ma chambre et la sienne. Je me sentais bien.

Comment expliquez-vous qu’un empereur puisse être d’ascendance divine. LE SOLEIL va-t-il sortir au Japon ? Qu’advient-il de l’acteur qui tient le rôle de l’empereur dont la représentation était interdite ?
L’ascendance divine de l’empereur ne provient en aucun cas d’un concept religieux. C’est très difficile à exprimer, c’est un sentiment moral. L’empereur est un homme et les Japonais le savent bien...
Un film grave comme LE SOLEIL pose toujours des problèmes. Il est terminé depuis un an et vient seulement de sortir en Italie puis en Grèce. En ce qui concerne le Japon, cela risque de prendre plus de temps encore. Il faut sonder le terrain, déterminer les villes dans lesquelles le film peut sortir, les quartiers, le type de salles de cinéma, savoir s’il n’y a pas eu de problème auparavant dans les salles à l’occasion de la programmation d’autres films «délicats».
Mes amis japonais m’ont dit qu’il fallait aussi que l’empereur Aki Hito,le fils d’Hiro Hito, voie le film avec sa famille. A ce propos, Rostropovitch a parlé avec lui et l’impératrice. [Rostropovitch, qui a participé à la musique du SOLEIL, est un ami de la famille impériale japonaise. Il joue du violoncelle avec l’empereur et l’impératrice, qui pratiquent eux-mêmes un instrument de musique. Il vient chaque année, jouer au palais impérial, pour l’anniversaire de l’empereur. – Note de Alexandre Nikolaïevitch Sokourov] Ils connaissaient le sujet du film dans les moindres détails. Peut-être l’ont-ils déjà vu en secret ! Je ne peux pas imaginer une réaction publique de l’empereur mais je pense qu’ils peuvent comprendre et accepter mon film car je n’ai jamais ressenti dans mon cœur une seule mauvaise intention vis-à vis de leur parent. L’ultime question est : comment peut réagir ce que je nomme le «thermomètre politique» ? Vu de l’intérieur du pays, mon film est un acte révolutionnaire. Mais il est peut-être temps que les Japonais changent d’époque. Depuis 1868, ils sont marqués par les conceptions de l’époque Meiji. C’est peut-être le moment pour eux d’ouvrir une nouvelle ère ! De toutes façons, LE SOLEIL sera toujours d’actualité.
Quant à Issey Ogata, l’acteur japonais qui joue Hiro Hito, il vit à Tokyo dans une grande maison avec sa troupe. Je suis allé chez lui, c’est un atelier de création théâtrale. Tous les acteurs de la troupe ont joué dans LE SOLEIL. Beaucoup de Japonais ont déjà vu le film sur le DVD qui est en vente en Russie.

LE SOLEIL est un film troublant dans la mesure où vous décrivez des faits historiques dans les moindres détails alors que, par exemple, la vie quotidienne à l’intérieur du palais impérial était totalement secrète, qu’il n’y a pratiquement pas de photos de l’empereur. Quelles sont vos sources et où commence votre processus de création artistique ?
J’ai beaucoup vécu au Japon ces dix dernières années essentiellement auprès de gens âgés, qui ont connu l’époque de Hiro Hito, afin de m’imprégner de leur histoire. J’ai consulté énormément d’archives de tous les pays, principalement des Etats-Unis, de Russie, du Japon. J’ai lu beaucoup d’articles y compris les mémoires du Général Mac Arthur.
Mais surtout j’ai écouté beaucoup de gens y compris des témoins de la vie de l’empereur.
Evidemment je ne peux pas vous dire les noms des personnes avec qui j’ai eu des contacts, car c’était sous le sceau du secret. Parce qu’il s’agissait de gens qui ont servi et approché quotidiennement l’empereur, qui l’ont bien connu, qui parlaient avec lui. Par exemple, j’ai pu rendre visite à son «chamberlan» qui est un personnage du film.
Tous étaient très vieux, le dernier de ces témoins est décédé il y a trois ans. Je les rencontrais dans des lieux privés et n’enregistrais pas, je n’avais même pas de carnet pour prendre des notes. Je retenais leurs propos par cœur et écrivais immédiatement après tout ce qu’ils m’avaient confié. Pour ne pas mettre ces personnes en danger, je n’ai même jamais écrit leur nom sur mes notes personnelles. J’ai appris ainsi beaucoup de détails sur les tics de l’empereur, des détails très intimes et très touchants et d’autres me sont venus intuitivement. Car le plus important ne sont pas les objets mais comment les gens se comportent avec ces objets. On peut mettre devant l’objectif tout un tas de choses mais ce qui m’importe est comment les personnes utilisent ces choses. C’est la clef pour comprendre quelqu’un. C’est en cela qu’il existe une vérité historique et une vérité artistique. Les petits bustes de Napoléon, Darwin et Lincoln étaient vraiment sur le bureau de HiroHito. Il est vrai qu’il connaissait les langues européennes et s’habillait à l’occidental. Alors qu’il était prince impérial, il a voyagé en Europe, ce qui était très mal vu au Japon. Il faut tenir compte de tout cela. Par exemple, je ne peux pas dire que Hiro Hito était «amoureux» des acteurs européens et américains mais par sa plastique, par sa manière d’être, il ressemblait à Chaplin. La scène avec les photographes américains est de l’ordre de ce qu’on pourrait appeler pour l’ensemble du film une reconstitution artistique de faits historiques.

Vous signez la direction de la photographie du SOLEIL. Pouvez-vous nous parler de votre travail sur l’image, des effets spéciaux, essentiellement pour les séquences des bombardements de Tokyo, qui sont époustouflants ?
J’ai signé aussi la photographie de TAURUS. Je travaille toujours en étroite collaboration avec le chef opérateur sur tous mes films, mes documentaires y compris. Je me mêle toujours de la caméra. Je participe si activement au travail sur l’image que mes cameramen ne sont pas vraiment à la fête avec moi. C’est simplement parce que je suis le seul à savoir exactement ce que je veux. Pour l’obtenir il me faut une discipline et une très grande attention envers ce que je réalise. Parce que le cinéma coûte cher.
LE SOLEIL a été tourné en digital haute définition mais en ce qui concerne l’image le résultat artistique vient du travail sur la pellicule.
Nous avons tourné en couleur et c’est au développement qu’un traitement spécial est fait sur le négatif et sur le positif. C’est un travail de laboratoire très particulier qui a été fait à Rome chez Augustacolor qui est doté de brillants spécialistes. C’est avec eux que nous avons pu nuancer les «couleurs», les sépias, les gris, les blancs. Ce qui fait que chaque copie présente des nuances différentes. J’ai trouvé que la copie que nous avons vue à Athènes était plus belle que celle qui a été projetée à Berlin lors du festival en février dernier. Ce processus est très complexe et le résultat s’améliore au fur et à mesure qu’on l’effectue.
Le spectateur doit comprendre qu’il se trouve ainsi devant un travail original dont toutes les étapes sont des expériences.
Les scènes de bombardements ont été réalisées à Saint-Pétersbourg d’une manière très professionnelle. Nous avons filmé les explosions de bombes sur des terrains militaires réservés aux manœuvres. Puis nous avons travaillé les scènes sur ordinateur. De même, nous avons construit une ville à laquelle nous avons mis le feu, c’est la séquence de Tokyo en flammes. C’était une très grande ville que nous avons bombardée au napalm comme en réalité. Les Américains ont grillés les Japonais comme des poulets. Il y a très peu d’images d’archives, sauf quelques unes filmées par les Américains mais les bombardements de Tokyo avaient lieu la nuit afin de tuer un maximum de personnes et les pellicules utilisées n’étaient pas très sensibles. Le résultat est médiocre et d’autre part, je ne voulais pas mélanger des images d’archives avec des images virtuelles. C’est une question de morale, de crédibilité cinématographique, et techniquement d’«étalonnage» si je puis dire.

Finalement, où avez-vous tourné LE SOLEIL ?
Entièrement à Saint-Pétersbourg. Les décors des intérieurs ont été construits dans les Studios Lenfilm. Nous avons fait venir des plantes et de l’herbe d’Asie. Nous avons disposé des arbres exotiques dans une banlieue de Saint-Pétersbourg où nous avons reconstitué ce qu’il restait du palais impérial après les bombardements.
Les acteurs principaux sont venus des Etats-Unis, en ce qui concerne Robert Dawson qui joue le rôle du général Mac Arthur, et du Japon.
Issey Ogata est arrivé de Tokyo avec sa troupe pour jouer les rôles de l’empereur Hiro Hito et de ses proches. Pour les figurants, nous avons engagé de jeunes Japonais étudiant dans les écoles de Saint-Pétersbourg.

Sélections dans les festivals ou événements :
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