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Bonus :
- Interview de Karen Chakhnazarov
- Photos de tournage
Synopsis
Un musicien d’un des restaurants moscovites Varakini vient à Saint Francisco pour kidnapper sa fille de onze ans, que son ex-femme, remariée avec un américain, a pris avec elle aux Etats-Unis. Le voyage du père et de la fille sur les routes d’Amérique commence.
" (...) Pour nous, il s’agit d’un mélodrame ordinaire, une histoire qui plaît au spectateur, touchante parce qu’un homme – symbolisant la Russie entière – se trouve trahi. Le mari largué par sa femme, un père imparfait, fait des économies et part en Amérique pour rencontrer sa fille. Face au refus décisif de la mère, remariée avec un Américain aisé, l’homme décide de kidnapper la fille pour l’embarquer dans un voyage selon les recettes bien huilées d’un road-movie typiquement américain. Bref, tel un « Sugarland Express » de Spielberg, le film cible éventuellement le public américain. Or, le début cinématographique du réalisateur mondialement connu pour ses blockbusters n’a pas été un succès il y a vingt ans, alors qu’aujourd’hui, un tel sujet pour le cinéma ne paraît pas bien choisi. Pas étonnant donc qu’au Festival de Montréal, le film a été accueilli avec une sourde irritation.
Mais pour le public russe, je répète, « Une fille américaine » est un bon exemple de la façon de traiter un sujet d’actualité et, pour ce qui concerne le film en soi, satisfaire les différents intérêts des spectateurs. Tranchant résolument avec « Rêves », ici le duo artistique Karen Chakhnazarov – Alexandre Borodnianski relève le niveau, et question goût artistique, le film ne gêne pas." Sergueï KOUDRIAVTSEV, Encyclopédie du cinéma Kirill i Mefodi, traduit par Valéry Tchoulkov