Le fim évoque la vie et l’œuvre du célèbre peintre « naïf » géorgien du XIXème siècle, Niko Pirosmanichvili, dit Pirosmani (1862-1918). Souffrant de la pauvreté dont il est témoin, Pirosmani distribue ses biens aux misérables. Puis il vend sa peinture dans les rues pour le prix d’un repas. Deux peintres de passage apprécient son talent et organisent une exposition de ses œuvres. Mais la critique officielle les méprise. Il meurt seul, incompris, sauf de quelques connaisseurs.
G.Chengueleïa a mis trois ans pour tourner son film. Il a réuni, pour être fidèle à la vérité historique une documentation considérable et de nombreux témoignages. Il a construit son film en une suite de tableaux d’où le réalisme est exclu : le décor où évolue le peintre est analogue à son œuvre picturale.
« Le film est merveilleux, à la fois comme vision de l’art et occasion de réflexion sur l’art ». Marcel Martin, Le cinéma soviétique éd. L’Age d’Homme, 1993.