Drame, musical
BONUS : Entretien avec Eugénie Zvonkine : Viktor Tsoï, géant du rock russe, Portrait réalisé par #CulturePrime (France Culture, 4 minutes)
VERSION HD RESTAURÉE, Film en 2 parties - 153 minutes - 1.85:1 - Version Originale (Russe), Sous-titres français - Son 5.1
DVD OFFERT : LE PROCÈS : L'ÉTAT RUSSE CONTRE OLEG SENTSOV, un documentaire réalisé par Askold Kurov en 2018 (1.77:1, VOST 5.1, 70 minutes). Dans ce documentaire, Askold Kurov enquête sur les dessous de son procès en 2015.
Suppléments : entretiens croisés avec Christophe Ruggia, Laurent Cantet, François Croquette et Michel Eltchaninoff
L’infirmière Alika arrive en hiver à Yalta avec son amant, le mafieux Krymov, mais s’éprend du pauvre musicien Bananan, qui, de jour, travaille comme gardien et de nuit, comme chanteur dans un restaurant. Krymov, fou de jalousie, ordonne de poignarder Bananan.
ASSA est considéré comme le manifeste d’une génération de jeunes russes en quête d’émancipation. Avec une bande originale signée par les groupes cultes « Aquarium » et « Kino », cette épopée libertaire affirme la vitalité de la création et de nouveaux idéaux face aux bouleversements politiques de la Perestroïka.
Synopsis
Crime, jalousie, amour.
Un vieil intellectuel mafieux arrive à Yalta pour s'emparer d'un violon de grande valeur. Il est accompagné de celle qu'il aime, la jeune Alika, dont tombe amoureux un jeune musicien et chanteur. Les bandits tuent ce rival obstiné. En apprenant cela Alika prend un revolver et tire sur son riche soupirant. Les chansons du film sont des stars du rock russe : B. Grebenchtchikov et V. Tsoï.
"La vie aspirait à s’échapper des règles imposées par le régime soviétique. La rebellion grandissait. L’espoir de changement était dans l’air quand S. Soloviev prit la décision de faire un film sur la jeunesse, ayant pour priorité la culture secrète et clandestine de l’underground.
La jeunesse cherchait des idoles et applaudissait les bardes. Soloviev a décidé d’ultiliser la confusion d’idées, le trouble, le chaos du temps, le mélange du « vieux » et du « neuf » et a choisi un sujet simple imaginé par un tout jeune scénariste. S. Livnev. Le genre de mélodrame qui servait à la composition arrivait juste à temps car il défendait la cause de la libération, du dégel, des sens. Ainsi le mafieux, qui s’est développé dans les cercles proches des dissidents, le jeune peintre Bananan occupé par ses inspirations expérimentales et au beau milieu – une jolie dame, presque une fillette qui s’est retrouvée l’héroïne d’un comte plus que douteux. Ce n’était pas l’amour, mais l’attente de l’amour, ce n’était pas l’ennui du quotidien banal, mais la splendeur et la richesse, ce n’était pas des affaires louches et modestes mais des crimes sanguinaires et sophistiqués – voilà le registre du nouveau cinéma créé par Soloviev.
<>Il a trouvé beaucoup de choses Le bien – faible et impuissant. Le mal – énergique et agressif. Il y a en lui une séduction ce qui le rend d’autant plus dangereux. La tentation est distincte – le monde des téléphones blancs, des intérieurs raffinés, des aventures et des voyages qui vous attirent mais qui découvrent son vrai visage . De ce monde tourbillonnant qui perd ses contours (les contours de la réalité, les contours des valeurs, les contours du bon sens) Sergueï Soloviev fait une description de visionnaire. (...)"Irina Chylova, Encyclopédie Kirill et Mefodi