A Tbilissi un jour commence, semblable aux autres. Le héros, un jeune pharmacien, se prépare. Il fait sa gymnastique, se précipite dans le trolleybus qui le conduit à son travail. Il est insouciant, sourit à une jeune fille assise à ses côtés: une sympathie secrète naît entre les jeunes gens. Le soir même, il la rencontre par hasard au Conservatoire : sourire de connivence cette fois. Il la raccompagne après le concert : son imagination s’enflamme. Il rêve de la visite qu’il lui fera pour lui déclarer son amour. Le lendemain, il s’habille avec élégance, achète des fleurs, sonne à la porte de la jeune fille. Malheureusement, il arrive au milieu de la noce : la femme de son rêve était fiancée à un autre.
Commentaires
Mikhaïl Kobakhidze, cinéaste géorgien, s’est imposé par son talent comique. Dans Le Mariage, il montre « un hurluberlu maladroit et malchanceux qui évoque Charlot et Tati; dans Les Musiciens aussi il manifeste un sens de l’observation ironique et attendrie qui l’apparente à Iosseliani ». (Marcel Martin Le cinéma soviétique, 1993, L’Age d’Homme).