Boris BARNET
Борис БАРНЕТ
Boris BARNET
URSS, 1940, 96mn 
Noir et blanc, fiction
Le Vieux jockey
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Старый наездник

 

 The Old Rider

 Stary Naezdnik

 
Réalisation : Boris BARNET (Борис БАРНЕТ)
Scénario : Nikolaï ERDMAN (Николай ЭРДМАН), Mikhaïl VOLPINE (Михаил ВОЛЬПИН)
 
Interprétation
Sergueï BLINNIKOV (Сергей БЛИННИКОВ)
Aleksandra DENISSOVA (Александра ДЕНИСОВА)
Leonid KMIT (Леонид КМИТ)
Anna KOMOLOVA (Анна КОМОЛОВА)
Ivan LIOUBEZNOV (Иван ЛЮБЕЗНОВ)
Aleksandra SALNIKOVA (Александра САЛЬНИКОВА)
Ivan SKOURATOV (Иван СКУРАТОВ)
 
Images : Konstantin KOUZNETSOV (Константин КУЗНЕЦОВ)
Décors : Artur BERGUER (Артур БЕРГЕР)
Musique : Vladimir YOUROVSKI (Владимир ЮРОВСКИЙ)
Production : Mosfilm
Date de sortie en Russie : 12/1959
 

A noter :
Le film a été interdit en 1940 et n'est sorti qu'en 1959.

Synopsis
Ivan Sergueïevitch Trofimov est jockey. Il aime passionnément son métier mais il est vieux et à l’hippodrome de Moscou, lors des épreuves de course au trot, il subit une nouvelle défaite. La direction de l’hippodrome lui propose de prendre sa retraite. Mais Trofimov est humilié et refuse d’abdiquer. Il rejoint sa campagne natale, bien décidé à donner la preuve de ses qualités toujours dynamiques de jockey. Au kolkhoze, il découvre, à l’écurie des étalons sélectionnés, le cheval Egorka. Il veut en faire un nouveau champion. Mais le président du kolkhoze, Zot Iakovlevitch a d’autres projets pour Egolka, et il l’échange contre une voiture légère. Cependant, Trofimov est obstiné : aidé par Vassia le palefrenier, du kolkhoze, il retrouve le cheval, et l’entraîne pour les épreuves de trot. C’est Vassia, nouveau jockey, qui, aux courses de Moscou, conduit Egolka, et remporte une victoire éclatante, déjouant ainsi tous les pronostics des habitués de l’hippodrome. Ivan Sergueïevitch Trofimov est ainsi récompensé de toutes ses peines.
Le film raconte aussi les aventures de deux parieurs de l’hippodrome, et celles de Maroussia, la petite-fille de Trofimov, confrontée pour la première fois à la vie de la capitale.
 

Commentaires
 
« Dans notre travail d’après le scénario de Volpine et Erdman, nous avons rencontré une difficulté inattendue. En passant du scénario à la langue du cinéma, il fallait rendre les situations vraisemblables. Le thème est la tragédie d’un vieil homme, mais c’est une tragédie illusoire, elle n’existe que dans l’esprit du protagoniste et encore, un certain temps seulement. Le jockey au nom fameux naguère sur tous les hippodromes voit la vieillesse comme la fin de sa vie. Mais la société soviétique permet à cet homme de retrouver son milieu vital, son amour de sa profession, son optimisme. Quand l’étalon qu’il a élevé dans le kolkhoze reçoit un prix, le vieillard déclare : « La vieillesse n’existe pas, je vous le dis solennellement ».
La simplicité des motivations psychologiques des personnages du film, voilà ce qui est le principal pour le réalisateur et les acteurs ».
Boris Barnet, Le vieux jockey, Ogonyok, n°5, 15 février 1941.

Sélections dans les festivals ou événements :
- Rétrospective Boris Barnet à la Cinémathèque française, Paris (France), 2024
- Festival 'Il Cinema Ritrovato', Bologne (Italie), 2011