Dans un appartement moscovite vit une famille d’intellectuels, lui est professeur de mathématiques, elle dirige un cours de danse dans une grande entreprise et les deux jumelles, des adolescentes, vont à l’école. Un jour arrive une jeune fille qui dit avoir enfin trouvé sa mère : élevée dans un orphelinat, elle est partie à la recherche de celle-ci n’ayant que son nom et son prénom, et voilà qu’elle avait trouvé la personne qu’elle cherchait. Mais on lui explique son erreur, et on décide de lui venir en aide en l’hébergeant quelques jours. Les relations qui vont se nouer entre cette jeune fille élevée dans la « solitude collective » et la rigidité des orphelinats et les membres de cette famille aisée sans problème majeur sont complexes. Mais cette rencontre mettra chacun des protagonistes face à lui-même et à ses choix de vie.
Commentaires et bibliographie
Sergueï Guérassimov : « les fillettes disent qu’elle jouent à dotchki-matéri quand elles jouent à la poupée. C’est la première manifestation de l’instinct maternel, du besoin de s’occuper de quelqu’un. L’expression la plus simple de l’essence féminine qui est déjà contenue dans l’enfant. Ainsi, le titre peut signifier jouer à la vie, mais on peut aussi l’interpréter de façon plus directe : filles et mère oui fille qui deviendront mères. »