Dans le régiment où il vient d'atterrir, l'appelé Alexeï Gavrilov constate que la brutalité règle les rapports entre les soldats. Les anciens, surnommés les "Grands-pères" (Dedy), traitent avec la plus grande cruauté les jeunes recrues. De nombreux officiers encouragent tacitement ce bizutage appelé "Dedovchtchina" car l'important pour eux, c'est que l'ordre règne en apparence. Gavrilov refuse de céder à la force, rejoint par un autre appelé. Pour les briser, les Dédy rouent de coups cet ami. Du coup, Alexeï vole les clefs de l'armurerie et s'empare d'un fusil. Il oblige les autres à exécuter ses exigences.
Commentaires
Nous sommes en 1989, an III de la Pérestroïka, et, quand la censure s'affaiblit, les langues se délient. On peut enfin aborder des problèmes brûlants. Ce n'est pas le seul film sur la "Dédovchtchina". Le plus célèbre est "La Garde" (1989 d'Alexandre Rogojkine.