Le Lion à la barbe blanche : Grand Prix, Nicka, 1996
Grand Prix, Message to man, Saint-Petesburg, 1996
Jury prize ICF, “Krock-95”
Prize “Golden Aries”, Cinema festival devoted to the circus skill, France, 1996
special Diploma, ICF in Herosima, 1996
Biographie
Andreï Khrjanovski est né à Mosou le 30 novembre 1939. Il fait ses études à l'Institut national de la cinématographie (VGIK) sous la direction de Lev Koulechov et Aleksandra Khokhlova. Après avoir obtenu son diplôme en 1962, il entre au studio Soyouzmoultfilm de Moscou où il réalise, en 1966, son premier film d'animation Il était une fois Koziavine sur un scénario de Guennadi Spalikov.
Ce film est remarqué, non seulement parce qu'il est une critique virulente de la bureaucratie, mais aussi parce qu'il tend à rénover le cinéma d'animation et le faire sortir de son domaine réservé exclusivement aux enfants. En 1968 Andreï Khrjanovski réalise son second film, L'Harmonica de verre, dont le scénario est à nouveau écrit par Guennadi Spalikov. Le film raconte comment, grâce à son harmonica "magique", un musicien redonne aux habitants terrorisés d'une ville le goût de vivre. L'art apparaît comme une arme absolue contre le pouvoir, et le film est interdit pendant 20 ans. Andreï Khrjanovski a réalisé ensuite une douzaine de films.
Andreï Khrjanovski est actuellemnt professeur au VGIK, directeur de la faculté du cinéma d'animation et directeur artistique à l'École Studio Char.
"L'univers des films de Khrjanovski a des structures artistiques et dramatiques complexes. C'est l'univers d'un réalisateur intellectuel, ouvert à la culture mondiale et l'utilisant avec audace. Un critique a comparé ses films à une histoire de l'art mondial. Ils sont "peuplés" de Brueghel et Botticelli, de Bosch et Piero Della Francesca, de Goya et Magritte, de Dürer et Utamaro. Le mélange de cultures, de styles et d'images propre à ses films n'est pas un simple procédé permettant la naissance d'une chaine complexe d'associations et de métaphores (...) mais aussi la reconnaissance du droit de l'art à ne pas connaître de limites." Svetlana Kim, Gels et dégels, une autre histoire du cinéma soviétique sous la direction de Bernard Eisenchitz, Centre Pompidou, 2002.