La Nounou : First Prize at ICF “Golden Fish”, Moscow, 1998.
Prize for the best film at ICF of children's films “Kid's Movie” (Italy),1998.
Jury Prize at ICF in Zlin (Czech Republic), 1998.
Prize for the best animation film at 7th Vyborg Russian Cinema Festival “Window to Europe”, 1999.
Adagio : Grand Prix of 8th Russian Cinema Festival “Window to Europe” in Vyborg, 2000.
Prize “Vyborgsky Schyot”, 8th Russian Cinema Festival “Window to Europe” in Vyborg, 2000.
Prize of Russian-European Cinema Association at 8th Russian Cinema Festival “Window to Europe” in Vyborg, 2000.
Grand Prix of International Human Rights Festival “Stalker”, Moscow, 2000.
Special Jury Prize in Matita (Italy), 2000.
Grand Prix of ICF in Rouen (France),2001.
Jury Prize of ICF in Teheran (Iran),2001.
Prize of CF in Kaiary (France), 2001.
La Boxe : First Prize for original conception and screen expression, Tenth All-Union Festival of Sports Films, 1985.
«Golden Dove» ICF of documentary films, Leipzig (Germany) 1986.
Special Prize of Jury, Prize of TV IF of sports films in Rennes (France)1986.
Jury Prize Gold Medal of All-Union Festival in Riga, 1986.
Fioritures : Honorary Diploma of IF of short films in Krakow (Poland),1988.
Jury Prize of IF in Shanghai (PRC),1988.
First Prize of Association of Cinema Critics at IF in Los Angeles (USA) 1989.
«Golden Palm-Branch» of ICF in Cannes (France) 1988.
Le Chat botté : First Prize at BBC ICF in London (England), 1995.
Jury Prize at ICF of animation films in Annesy (France),1996.
Jury Prize at ICF in Hiroshima (Japan),1996.
Jury Prize at ICF in Espinio (Portugal),1996.
Le Loup gris et le petit chaperon rouge : Grand Prix, Prize of the Ministry of Culture, “ The person of the year” Prize of the audience of animated film festival in Annecy ( France), 1991
First Prize of Jury at ICF in Los Angeles (USA), 1991
“NICA”, 1992
Biographie
Garri Bardine naît en 1941 à Orenbourg. Il étudie la comédie à l'Ecole Studio du MXAT et devient ensuite acteur au Théâtre Dramatique de Moscou. Puis, sur l'invitation de Sergueï Obraztov, il entre au Théâtre National de marionnettes où il travaille comme réalisateur. En 1975, il se lance dans la réalisation d'animation au Studio Soyouzmoultfilm où il fera quinze films en quinze ans, à partir de ses propres scénari.
Au départ, il s'agit de dessins animés, mais il évolue progressivement vers d'autres techniques d'animation très diversifiées et qui obtiennent beaucoup de succès. Ses talents de sculpteur ont une influence sur les films qu'il réalise au cours des années suivantes et qui sont reconnus dans le monde entier. En 1991, il crée le Studio "Stayer" où il travaille encore aujourd'hui avec son propre groupe. Il obtient en 1999 le prix national de la Fédération de Russie.
Garri Bardine par lui-même : Les citations de Garri Bardine sont extraites de l'entretien accordé par le cinéaste à Jacques Mandelbaum pour le journal Le Monde et publié le 03/04/2001
" Je suis né pendant la seconde guerre mondiale, je n'ai connu mon père qu'à l'âge de trois ans, à son retour de Stalingrad, et mes souvenirs d'enfance sont plus liés à la faim qu'autre chose. Mais j'ai très tôt commencé à faire le clown, à imiter ce que je voyais autour de moi. C'est tout naturellement que je me suis dirigé vers une carrière d'acteur, en cultivant parallèlement un goût de la sculpture inassouvi, et une passion pour la musique, que je dois à ma mère. Puis j'ai commencé à écrire des scénarios pour les émissions enfantines de la télévision, et pour un théâtre de marionnettes.
" Mon premier souvenir de spectateur, c'est à la sortie de la guerre, la découverte, enfant, de Blanche-Neige en allemand, dans une copie ramenée par l'Armée rouge."
"Mon premier contact professionnel s'est noué à l'occasion d'un doublage de film. Cela m'a donné l'idée de réaliser un de mes scénarios, en dessin animé. Ce que j'ai fait durant sept ans, avant de passer à l'animation en volume."
"Le dessin animé nécessite, entre le premier jet et le produit fini, trop d'étapes, trop d'intermédiaires, qui vous font perdre la substance de l'œuvre. Le volume permet d'être seul maître à bord, même si on travaille en équipe. L'autre raison de ma conversion définitive, c'est le principe de réalité qui demeure lié aux objets, à la matière, quelle que soit la transfiguration opérée."
"Je pourrais d'abord (...) rappeler l'admiration sans borne que portait Eisenstein à Disney. L'animation permet d'évoquer en quelques minutes ce qu'un film en vues réelles ne parviendrait pas à suggérer en une heure trente. C'est un paradoxe très fécond, celui d'un pouvoir émotionnel énorme lié à une forme abstraite, qui échappe par la force des choses au cinéma normal. (...)
Le bilan (du studio "Stayer" ) peut paraître maigre, puisque le studio, composé d'une équipe de seize personnes, a produit quatre films en dix ans, soit dix minutes par an. Mais c'est le prix à payer dans le cadre de l'animation classique. Heureusement, l'Etat finance 50 à 70 % de nos activités et la mairie de Moscou nous a gracieusement fourni des locaux pour une durée de vingt-cinq ans. Nous jouissons donc d'un statut relativement privilégié en Russie, où l'état de la production et de la distribution du cinéma en général est catastrophique. Rétrospectivement, je ne regrette pas d'avoir refusé, en 1992, la proposition d'embauche des Studios Disney, je regrette seulement d'en avoir parlé à ma femme..."