Поколение победителей / La Génération des vainqueurs, 1936
Полюшко-поле / Poliouchko-pole, 1956
Среди добрых людей / Parmi les braves gens, 1962
Ночной звонок / Appel de nuit, 1969
Elle est née le 31 juin 1906 dans le village de Barvikha (actuellement dans le district d'Odintsovo, région de Moscou).
Elle a terminé l'Ecole-studio du théâtre d'Evgueni Vakhtangov (1924).
Dans les années 1924-1940, elle est actrice du Théâtre-studio (devenu par la suite "Théâtre")sous la direction de Youri Zavadsky à Moscou et à Rostov sur le Don au Théâtre Gorki (1936-1940) .
A partir de 1940 est elle l'actrice principale du théâtre "Mossoviet".
Au théâtre, Maretskaia a débuté comme actrice de l'inattendu. Gauche, ébouriffée, lisant avec passion les poésies tragiques de Pouchkine et Verhaeren, c'est ainsi qu'elle s'est présentée devant les examinateurs des studios de théâtre de Moscou, qui foisonnaient au début des années 1920.
Les débuts de Maretskaia au cinéma ont eu lieu dès 1925 dans le film "Le Tailleur de Torjok" de Protazanov. Maretskaia a été une des actrices les plus populaires du pays et son nom était également connu dans d'autres pays. Les types de personnages créés par Maretskaia dans les films "Un membre du gouvernement", "Elle défend la Patrie", "Une institutrice de campagne" comptent parmi les plus intéressants et les plus significatifs du cinéma soviétique. Elle a tourné dans une trentaine de films.
En 1924, elle épouse Y.A. Zavadsky; de ce mariage est né un fils, Evgueny, également acteur du théâtre "Mossoviet". Même après son divorce, Vera Petrovna est restée une amie et une collaboratrice fidèle de Zavadsky; on l'appelait "la maîtresse de maison du théâtre".
Le deuxième mari de Maretskaia, Gueorgui Petrovitch Troïtsky a péri au combat près de la ville d'Orel en 1943. Il était un acteur de tempérament et un professeur de théâtre. C'est arrivé quand Vera Petrovna tournait dans le film "Elle défend la Patrie". Friedrich Ermler n'a pas informé tout de suite Maretskaia de la tragédie, pour qu'elle puisse jouer une scène gaie où l'héroïne s'amuse avec son fils. De leur mariage était née la petite Macha.
Elle était déjà irrémédiablement malade, elle a subi plusieurs opérations lourdes, elle vivait pratiquement à l'hôpital, et même ses proches et les gens de sa famille n'osaient espérer ne serait-ce que son retour à la maison. Quant à un retour au travail, personne n'y songeait. A part Vera Petrovna elle-même.
En cachette des médecins et infirmières de l'hôpital "du Kremlin", elle campait une perruque sur sa tête après l'avoir recouverte d'un foulard pour ne pas irriter les cicatrices résultant des très lourdes opérations, et, empruntant des chemins ignorés de tous, elle se faufilait hors du territoire de l'hôpital, là où l'attendait une voiture et, comme il lui semblait alors, sans que personne le sache, elle se rendait à la Maison d'enregistrement qui se trouvait à l'époque 24, rue Katchalova, où, sous la direction d'Emile Vernik, metteur en scène principal de la diffusion radiophonique de littérature et d'art dramatique, elle enregistrait les vers de ses poètes préférés.
Ces vers sont entrés dans le "Fonds d'or" de la radiodiffusion artistique de Russie.
Artiste émérite de la RSFSR (1935).
Artiste du Peuple de la RSFSR (1943).
Artiste du Peuple de l'URSS (1949).
Héros du Travail Socialiste (1976).
La vie l'a quittée le 17 août 1978 à Moscou. Elle est enterrée au cimetière de Novodevitchi de la capitale (secteur 2, rang 35).
Quand Vera Petrovna disparut, quand sa maladie mortelle a quand même eu raison de son courage et de son amour pour la vie, dans la salle du théâtre "Mossoviet", où elle a travaillé pratiquement toute sa vie, au dessus de l'urne contenant ses cendres, retentissait sa voix, - les vers enregistrés au cours des derniers mois puis des semaines de sa vie terrestre.
Entre 1940 et 1973 a interprété 26 rôles au théâtre.