Tout au bout du village de Ponazyrevo, dans une maison en bois affublée du nom ronflant de « Centre de Réhabilitation », vivent des gens qui n’ont nulle part où aller. C’est le prieur de l’église de la prison, le père Evguéni, qui a organisé ce refuge et accueille les gens. Les règles y sont strictes : aucun alcool. Mais régulièrement quelqu’un craque, commence à boire et part. Puis il revient. Après sa libération, Miron n'avait pas de maison, il a vagabondé un peu partout. On l’a trouvé mourant dans une voiture abandonnée et il a été recueilli. C’est un infirme, il est hémiplégique. Dehors, c’est la taïga, sa famille s'est dispersée, les liens anciens sont rompus. Comment ces « gens » vivent-ils ? A quoi pensent-ils? Que ressentent-ils? Qu'espèrent-ils? Qu’est-ce qui les aide à survivre ?