Année 1910. Odessa. Un Français, le vicomte de Cordel, avec l’autorisation du gouverneur et des « notables » de la ville, crée un cabaret-théâtre. Des artistes de variétés s’y produisent : un chansonnier bengali, une merveilleuse danseuse, un duo de gitans et, bien sûr un corps de ballet. Mais, en réalité cet établissement sélect a été créé… par des bolchéviks. En fait, pour servir de « couverture » à un groupe entier de militants clandestins au nez et à la barbe de l’ennemi et un cabaret est un excellent paravent – difficile d’imaginer mieux.