Irina Evteeva’s debut quickly became a kind of manifesto for the one-room experimental studio: it defines classification by interweaving animation, appropriated footage, feature and documentary to form a unique whole, a film that rushes backwards into the future, thereby re-inventing Futurism. Mayakovskiy is the star; his occasional presence holds together a film driven by the sound, the beat, of his poetry. Evteeva develops a dramatic structure of flaring, fading, being from light: violin strings become rays, quivering dull yellow spots, pictures. The plot assails the material from which it derives energy from material. History, growling and roaring, finds its form.
Le premier film d'Irina Evteeva est rapidement devenu une sorte de manifeste pour le studio expérimental d'une pièce : il définit la classification en imbriquant animation, séquences appropriées, long métrage et documentaire pour former un tout unique, un film qui se précipite vers le futur, réinventant ainsi le futurisme. . Mayakovskiy est la star; sa présence occasionnelle tient ensemble un film animé par le son, le rythme, de sa poésie. Evteeva développe une structure dramatique de flamboiement, de décoloration, d'être de la lumière : les cordes de violon deviennent des rayons, des taches jaunes ternes frémissantes, des images. L'intrigue attaque la matière dont elle tire l'énergie de la matière. L'histoire, grondant et rugissant, trouve sa forme.