Natacha vit avec sa mère dans une petite ville au bord de la mer. Sa vie est ennuyeuse et réglée. Dans le zoo où Natacha travaille, elle est depuis longtemps l’objet des moqueries. Mais soudain elle subit une étrange métamorphose et notre héroïne doit passer par plusieurs stades (honte, espoir et désespoir) pour devenir elle-même.
Mention spéciale du jury jeune du Festival des Arcs pour ce un film russe vraiment barré où une femme mûre, employée de zoo et sous la coupe de sa mère, vit une horrifiante mutation : dans son dos pousse… une queue. Un gros appendice reptilien encombrant, mais qui excite un jeune radiologue. http://www.telerama.fr/cinema/le-festival-des-arcs-couronne-le-film-bulgare-glory,151718.php
Il pousse une queue dans le bas du dos de Natacha. Résignée jusqu’alors à une vie plutôt terne, cette étrangeté lui offre une liberté nouvelle.
Le réalisateur russe Ivan Tverdovsky raconte l‘étrange histoire de Natacha dans le film “Zoologie”. Un film qui avait été présenté en sélection officielle au festival du film de Marrakech.
Ivan Tverdovsky : “Avec des amis on se disputait parce que je pensais que quelqu’un pouvait se sentir offensé de voir une personne dans la rue avec une queue, que cette personne pourrait causer des problèmes, que des gens allaient appeler la police, la battre etc. Mais d’autres disaient ‘non ce ne serait pas comme ça. Les gens sont plus susceptibles d‘être amicaux et de l’accepter ainsi’. Je me suis donc dit que ce serait un bon point de départ pour parler de la façon dont on communique avec les autres, et que cet appendice permettrait de parler, d’aborder ce sujet.”
On l’aura compris, cet appendice caudal est une parabole pour aborder le thème de l’exclusion.
Ivan Tverdovsky : “Ainsi les handicapés qui ne peuvent pas sortir de chez eux, les homosexuels qui ont peur que leurs collègues ou leur patron découvrent leur orientation sexuelle, beaucoup de monde commence à s’extraire de la société pour se retrouver dans les bulles. L’histoire de la queue parle de cela.”
Natalia Pavlenkova est l’actrice principale. C’est ici sa troisième collaboration avec le réalisateur : “Ce film est comme des poupées russes. Il y a une grande poupée puis à l’intérieur il y en a une plus petite puis une autre et une autre et encore une autre. Chacun peut voir dans ce films des choses choses différentes, comme de la gaieté, de la tristesse. C’est vraiment comme des poupées russes.”Il pousse une queue dans le bas du dos de Natacha. Résignée jusqu’alors à une vie plutôt terne, cette étrangeté lui offre une liberté nouvelle.
Le réalisateur russe Ivan Tverdovsky raconte l‘étrange histoire de Natacha dans le film “Zoologie”. Un film qui avait été présenté en sélection officielle au festival du film de Marrakech.
Ivan Tverdovsky : “Avec des amis on se disputait parce que je pensais que quelqu’un pouvait se sentir offensé de voir une personne dans la rue avec une queue, que cette personne pourrait causer des problèmes, que des gens allaient appeler la police, la battre etc. Mais d’autres disaient ‘non ce ne serait pas comme ça. Les gens sont plus susceptibles d‘être amicaux et de l’accepter ainsi’. Je me suis donc dis que ce serait un bon point de départ pour parler de la façon dont on communique avec les autres, et que cet appendice permettrait de parler, d’aborder ce sujet.”
On l’aura compris, cet appendice caudal est une parabole pour aborder le thème de l’exclusion.
Ivan Tverdovsky : “Ainsi les handicapés qui ne peuvent pas sortir de chez eux, les homosexuels qui ont peur que leurs collègues ou leur patron découvrent leur orientation sexuelle, beaucoup de monde commence à s’extraire de la société pour se retrouver dans les bulles. L’histoire de la queue parle de cela.”
Natalia Pavlenkova est l’actrice principale. C’est ici sa troisième collaboration avec le réalisateur : “Ce film est comme des poupées russes. Il y a une grande poupée puis à l’intérieur il y en a une plus petite puis une autre et une autre et encore une autre. Chacun peut voir dans ce films des choses choses différentes, comme de la gaieté, de la tristesse. C’est vraiment comme des poupées russes.”
http://fr.euronews.com/2017/01/02/zoologie-un-film-russe-qui-parle-de-l-exclusion