1944, un train plein de citadins parmi lesquels les pensionnaires d’un orphelinat, arrive dans le Caucase, Terre promise où poussent tous les fruits et légumes si rares en ville et où les promenades en montagne vont remplacer le cadre sordide des années de guerre. Parmi les enfants, deux frères jumeaux d’une dizaine d’années, Kolia et Sacha, déjà bien habitués à se « débrouiller » pour survivre. Mais ce qui frappe d’abord les enfants c’est l’absence apparente de gens, les maisons vides. Et le silence des montagnes est ponctué de détonations inattendues. Les personnes rencontrées sont soit des gens qui, meurtris par la guerre, sont à la recherche d’une nouvelle vie, soit de rares Tchétchènes qui refusent la déportation décidée récemment, soit encore des soldats russes à la recherche des récalcitrants. Au cours de l’un des affrontements armés Sacha est tué, et Kolia se retrouve seul avec un petit Tchéchène dont la famille a été décimée. Ils décident de ne plus se séparer. C’était sans compter sur la vigilance de la police russe qui à leur arrivée en ville enverra le nouveau frère de Kolia rejoindre ses compatriotes exilés.