While it was long thought that his filmography had concluded with the film Life in 1993, Pelechian has now returned with a new film, simply titled Nature, through which he once again observes the delicate cohabitation of human communities with their environment—a central theme in his work. The images composing the film—mainly amateur footage gathered from the internet—are fragile traces shot in the midst of nature and its turmoil. Volcanic eruptions, earthquakes, and tsunamis form the film’s visual fabric, and are set against images of grandiose natural landscapes. A visual elegy, the film resolutely acknowledges nature’s superiority, which is capable of taming all human ambition. With this, the filmmaker seems to remind us that humankind will not emerge victorious from the ecological havoc that it has created.
(Fondation Cartier pour l'Art contemporain)
"Alors que l’on a longtemps cru sa filmographie achevée avec la réalisation du film Vie en 1993, Artavazd Pelechian revient aujourd’hui avec un nouveau film, sobrement intitulé La Nature, à travers lequel il observe une nouvelle fois la précaire cohabitation des communautés humaines avec leur environnement, un thème central dans son œuvre.
Glanées sur internet, la plupart des images qui constituent ce film sont des témoignages fragiles tournés avec des moyens amateurs au cœur de la nature et de ses secousses, qui régulièrement bouleversent ces communautés. Éruptions volcaniques, tremblements de terre, tsunamis constituent ainsi la trame visuelle du film et sont mis en regard d’images de paysages naturels grandioses. Véritable élégie visuelle, le film dresse le constat sans appel de la supériorité de la nature, force implacable capable de surpasser toute ambition humaine. Le cinéaste semble ainsi nous rappeler que l’espèce humaine ne sortira pas victorieuse du désordre écologique qu’elle a créé."
(Fondation Cartier pour l'Art contemporain)
