Une jeune kolkhozienne est fiancée: son futur mari est tué accidentellement par une mine abandonnée à la fin de l’été, peu avant le mariage. La jeune femme, tente de l’épouser à titre posthume, pour donner un père à son enfant. Ses efforts se heurtent aux réticences de la famille du jeune homme et à l’incompréhension de sa mère.
Pendant ce temps, un couple heureux annonce son mariage aux gens du village, et à l’automne a lieu la noce.
Commentaires et bibliographie
« Le film est fait sur ce passage du temps, accusé par la présence concrète des saisons (chaleur et soif des jours d’été, froid et grisaille de l’automne commençant), en même temps que par le changement physique de la protagoniste; tandis que parallèlement des plans très longs, aux mouvements d’appareils très enveloppants, et cadrant volontiers de « grands espaces » ( c’est l’un des rares films en scope où les cadrages soient constamment beaux et tirent avantageusement parti de la largeur de l’écran) confèrent une sorte d’immobilité lyrique par quoi s’explique la véritable fascination qu’exerce le film ». Cahiers du Cinéma, février 1969