Kolian est un adolescent orphelin à la recherche d'une vie meilleure et d'une nouvelle famille. Il tombe dans un milieu de jeunes vagabonds qui vivent dans un avion rouillé situé dans une décharge. Les enfants travaillent pour leur famille : le "père", Alik, est un ancien aviateur amputé des jambes et la "mère", Mara est une ancienne infirmière. Tout est presque normal mais seulement presque... Notre héros ici rencontre la première affection, le premier amour et les premières déceptions. Il doit faire face à la mort du "père", à la "trahison" de la fiancée. Il est chassé et aurait pu périr si une nouvelle famille ne s'était miraculeusement présentée. En effet Kolian est accueilli par une troupe de liliputiens de cirque ambulant. Et notre étonnant héros trouve sa vocation dans le travail de "Lovitor", d'acrobate qui porte sur ses épaules une pyramide de petits artistes...
Commentaires et bibliographie
Le film est présenté au festival de Berlin 2006 dans la section films pour enfants de plus de 14 ans
Nous publions ci-dessous un extrait de l'interview du réalisateur Farkhot ABDOULLAEV effectuée par l'agence de presse RIA Novosti et publiée le 7 février 2006.
""Lovitor" est un terme de cirque. Le travail de lovitor consiste à porter sur ses épaules une pyramide d'acrobates.Dans notre histoire, c'est un adolescent orphelin de 15 ans accueilli par une troupe de lilliputiens dans un cirque ambulant.
Oleg Koulaïev, qui interprète le rôle principal, a eu pratiquement le même destin que le personnage qu'il incarne. Issu lui aussi d'une famille à problèmes, il s'est retrouvé par hasard dans un cirque, et il poursuit sa carrière d'acrobate avec succès. A l'heure actuelle, il travaille sous contrat en Allemagne, non loin de Berlin.
Dans le film "Lovitor", le héros principal tombe dans un milieu de jeunes vagabonds qui vivent dans un avion rouillé situé dans une décharge. Un ancien aviateur infirme et sa copine, eux aussi solitaires et rejetés, maternent les enfants délaissés.
L'histoire racontée dans le film est basée sur des faits réels observés notamment à proximité de Douchanbé (capitale du Tadjikistan) <...>
Je n'aime pas les sujets inventés. Peut-être parce que je suis historien-archéologue de formation. C'est aussi peut-être parce que précédemment, j'ai réalisé des documentaires, et que je suis convaincu que tout réalisateur doit commencer par les documentaires, qui aident à étudier et à comprendre la réalité. Mais essentiellement, je pense, parce que j'ai terminé mes études au VGIK (Institut national de cinématographie - ndlr) en tant que réalisateur de films de fiction sous la direction d'Igor Talankine, qui nous a toujours répété que la vie et la réalité sociale étaient des choses primordiales".
Aujourd'hui, les enfants sans foyer sont malheureusement une réalité. C'est un problème international sensible qui ne doit pas être passé sous silence, estime Farkhot Abdoullaïev."