Dernière Séance, est une combinaison inhabituelle d’une publicité sociale et d’une réflexion philosophique sur le thème de la solitude dans le monde moderne. Ou, selon les mots du réalisateur, « l’inévitable solitude mentale de la personne créative ». Une grande partie de l’action se déroule dans un bus traversant une métropole animée. Les passagers ne ressentent pas le moindre intérêt pour les autres, préférant le monde multilingue de leurs iPhones à la communication en direct.
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"Contrairement aux idées reçues, l'art et la vie sont deux mondes différents, séparés par un gouffre infranchissable. Là où est la vie, il n'y a pas d'art, et réciproquement. Il faut faire un choix difficile, parfois à un âge assez jeune. Sans doute, c'est précisément le sujet de notre film. Le destin difficile d'un créateur qui doit être prêt à porter la croix de l'inévitable solitude. Terrible mais magnifique destin ! Et personne ne peut y échapper. C'était, c'est et ce sera toujours comme ça", explique Darejan Omirbaev.
Ce ne sont pas des acteurs professionnels qui jouent dans "Dernière séance". Adolphe Artsichevski est écrivain, Ilias Chakirov était, au moment du tournage, étudiant à la faculté de réalisation de l'Université des arts de la capitale. Boris Trochev, co-auteur depuis de longues années de Darejan Omirbaev, est le chef opérateur. Des textes de l'écrivain français, Michel Houellebecq, sont utilisés dans le film.
