Le poème de 1824 s'inspire d'une légende sur les amours d'un prince musulman et d'une captive chrétienne que Pouchkine apprit lors d'un voyage en Crimée pendant la visite du Palais des khans.
De son raid en Pologne, Guireï, khan de Crimée, ramène pour son harem Marie. Il en tombe follement amoureux. Ce qui provoque la jalousie de la belle Zaréma pour qui seul importe l'amour du khan. Zaréma le confie à Marie qui, elle, ne rêve que de fuite. La mort délivre Marie quand Zaréma l'empoisonne. Guireï ordonne de châtier Zaréma. En mémoire de cette triste histoire, il fait construire une fontaine où l'eau s'écoule goutte à goutte, comme des larmes.
