Le village russo-tatare de Tankaevka, qui comptait autrefois de nombreux habitants, se vide peu à peu. Les fenêtres des maisons de bois abandonnées sont béantes, les vergers sont couverts de mauvaises herbes et de merisiers. Et cependant les douze habitants qui restent continuent de vivre : ils réparent sans se presser le tracteur rouillé, tressent des balais de bouleau, font des pelmenis et chantent de vieilles chansons oubliées en évoquant le passé.