Production : Mosfilm, CDP, Arte France Cinema / Westdeutscher Rundfunk (Allemagne) / Joachim Ortmannus-Lichtblick Cologene / Cine B (Italie) / Canal+ / CNC (France)
L’histoire se déroule dans un village minier à 300 kilomètres de Moscou. Une jeune femme, Tania, mannequin dans la capitale, rentre au village : elle y retrouve Michka Krapivine, son amour d’enfance, et les jeunes gens décident de se marier. Le père de Michka, maire du village, héros de l’époque soviétique, s’inquiète d’assurer à la noce l’éclat exigé par son prestige. L’événement crée un tumulte dans la petite communauté ouvrière.
Le film est un tableau de mœurs où sont montrées sans concession les tares de l’alcoolisme, de la violence, de la misère ouvrière. Mais il souligne aussi la solidarité et la gaieté des habitants, que la fête réunit.
La presse en parle : (http://www.universcine.com/films/la-noce)
"... le film dérape allègrement et on se réjouit du joyeux bordel qui s'ensuit."
Christophe Carrière, Première
"... Lounguine dépasse les clichés en les relativisant et en les intégrant à un maelström foutraque d'une formidable vitalité. (...)
On ne parlera pas pour autant de complaisance folklorique, ni même d'outrance kitsch à la Kusturica, puisque Lounguine se donne la peine de poser ses personnages dans un contexte réaliste, précisément observé : de la mine de charbon, où travaillent une partie des personnages, aux épiceries tenues par des émigrés orientaux. Tout le film est un plaidoyer joyeux et décomplexé pour le retour à la russité populaire, fût-elle fruste et bordélique."
Vincent Ostria, Les Inrockuptibles
" Voilà une Noce roborative dans laquelle les acteurs rigolent grassement, transpirent, se battent (...). Le tout avec une telle énergie que le jury du Festival de Cannes les a distingués d'un prix collectif pour leur interprétation."
Françoise Maupin, Le Figaroscope
"Avec cette comédie endiablée qui prend argument d'un mariage dans un bled minier pour dresser un état des lieux d'une Russie bien mal en point, Lounguine donne libre cours aux forces vives de son cinéma : humour dévastateur, sens de l'absurde, colère revigorante."
Olivier de Bruyn, Le Point
"... une façon pour le cinéaste de rendre hommage à quelques valeurs humaines, celles-là même qui permettent à un pays en crise de ne pas totalement sombrer."
Sandrine Filipetti, Repérages
"Farce affolée, brutale, cinglée, que dominent deux personnages, Garcoucha, le copain du marié, alcoolique, mi-démerdard mi-gaffeur, et Borodine, le mafieux des Charbonnages russes, « stakhanoviste du capitalisme » (...) Sous les péripéties vaudevillesques, Lounguine nous dit quand même deux ou trois choses qu'il sait et que l'on sait aussi parfois de la Russie. A savoir que les salaires sont impayés des mois durant. Que les Russes veulent tous, désormais, devenir gangsters..."
Pierre Murat, Télérama
"Voilà un film bruyant, tonitruant, vociférant... mais vivant.(...) Cette âme slave qui est aussi et avant tout celle de ses comédiens, troupe magnifique d'énergie et d'explosion permanentes. Récompensés d'une mention spéciale par le jury du président Besson à cannes, ils sont le coeur et les tripes de ce capharnaüm festif et extrême. Vives les mariés !"
Thierry Cheze, Studio Magazine