Deux maris fainéants et aimant bien boire sont chassés de leurs maisons par leurs femmes respectives. Ils croient voir Satan et un pope doit intervenir pour les désensorceler.
Commentaires et bibliographie
« Au source de la comédie arménienne, il y a ce petit chef d’œuvre, lié d’une certaine façon à la solidarité masculine, mais développé selon les schémas d’une totale liberté, imprévisible, du fatal Bek-Nazarov encore dans la période de créativité sauvage. C’est une sorte de récit mi-picaresque mi-boccacien avec quelques trucs typiques du muet (mais magnifiquement réussis), sans forcer, sans préoccupation « didactique » ou « professionnelle ». Cela vient comme cela peut, et c’est presque toujours formidable. Un peu de surnaturel, un peu d’anticléricalisme, mais sans volonté théoriciste, tout comme Boccace riait de ses prêtres trop crédules… Il n’y eut pas de suite. Mais le film est resté, il suffit de creuser un peu au pied de l’arbre. C’est un petit trésor ».
Giovanni Buttafava in Tra passato e presente : cinema dall’Armenia, Venezia Ufficio Cinema, 1983