D'après la nouvelle éponyme d'Anton Pavlovitch Tchekhov.
Une unité de l'artillerie passe la nuit dans un village. Les officiers sont invités à prendre le thé par un propriétaire terrien local, le général en retraite Von Rabbek.
Pendant le thé - d'autres propriétaires terriens avec leurs femmes et filles se sont retrouvés chez Von Rabbek-, le sous-lieutenant Riabovitch se perd dans l'obscurité d'une chambre de la vieille maison et une inconnue lui donne un baiser soudainement. Riabovitch a l'impression que cette dame est très belle. Quelqu'un d'autre que Riabovitch, moins sentimental et plus sensé, aurait pu considérer tout cela comme une amusante aventure, mais pour Riabovitch cet épisode étrange, dont il ne reste pourtant qu'un souvenir, devient un véritable événement qui lui fait découvrir la désespérante pauvreté de ses jours, l'absence de tendresse, d'amour et de bonheur.