Le 16 juin 1961, le célèbre danseur soviétique Rudolf Noureev s’échappa en Occident, refusant de revenir de sa tournée parisienne en URSS. Après avoir appris l’évasion de Noureev, Khrouchtchev rêvait d’une chose: exiger le rapatriement du fugitif et le punir …
Noureev ne regretta jamais sa décision. Pendant plus de vingt ans, il est monté sur les scènes des plus grands théâtres du monde environ trois cents fois par an. On l'appelait « Le Gengis Khan du Ballet » et « Le frénétique ». L’engouement de tous pour Rudolf Noureev a été décrit comme « rudimania », et sa fortune s’élevait à des millions de dollars. À propos de son emportement, de son égoïsme, de son avarice et de son amour sans bornes pour les hommes, s'est forgée une légende. Obsédé par le mouvement perpétuel, il a vécu avidement et a dépensé sans compter temps, force, talent, sentiments. Mais il ne savait pas quel prix terrible il paierait pour son insatiabilité.