Boris BARNET
Борис БАРНЕТ
Boris BARNET
Gueorgui NATANSON
Георгий НАТАНСОН
Georgi NATANSON
URSS, 1959, 71mn 
Noir et blanc, fiction
Annouchka
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Аннушка

 

 Annushka

 Annushka

 
Réalisation : Boris BARNET (Борис БАРНЕТ), Gueorgui NATANSON (Георгий НАТАНСОН)
Scénario : Efraim SEVELA (Эфраим СЕВЕЛА)
 
Interprétation
Olga AROSSEVA (Ольга АРОСЕВА) ...La mère de Vovka
Boris BABOTCHKINE (Борис БАБОЧКИН) ...Ivan Ivanovitch
Anastassia GUEORGUIEVSKAIA (Анастасия ГЕОРГИЕВСКАЯ)
Ivan KOVAL-SAMBORSKI (Иван КОВАЛЬ-САМБОРСКИЙ)
Evgueni MORGOUNOV (Евгений МОРГУНОВ)
Irina SKOBTSEVA (Ирина СКОБЦЕВА) ...Annouchka
Stanislav TCHEKAN (Станислав ЧЕКАН) ...Soldat
Valentina VLADIMIROVA (Валентина ВЛАДИМИРОВА)
 
Images : Viktor MASSEVITCH (Виктор МАСЕВИЧ)
Décors : Artur BERGUER (Артур БЕРГЕР)
Musique : Youri BIRIOUKOV (Юрий БИРЮКОВ)
Ingénieur du son : Grigori KORENBLIOUM (Григорий КОРЕНБЛЮМ)
Production : Mosfilm
Spectateurs : 28,9 millions de spectateurs
Date de sortie en Russie : 01/08/1959
 
Site : IMDb

Synopsis
Juin 1941. Annouchka est une jeune mère de famille heureuse, comme la plupart de ses copatriotes, elle ne peut s'imaginer qu'une guerre impitoyable va s'abattre sur son pays. Les premiers avions allemands arrivent et lâchent leurs bombes sur la ville. Annouchka fuit et par la route donne naissance à une fille que le soldat qui l'a aidé à accoucher propose d'appeler Grenade.
Loin du front, la vie retouve un certain calme. Annouchka travaille dans un kolkhoze. C'est là qu'elle apprendra la mort de son mari sur le champ de bataille, c'est là aussi qu'elle enterrera son fils. Après la guerre, Annouchka retourne dans sa ville qu'elle trouve presque complètement détruite. Un ancien compagnon de travail de son mari l'aidera à trouver un emploi sur un chantier. Ses enfants ont grandi et sont devenus des adultes. La vie continue, et Annouchka participe à la construction d'une ville nouvelle.
 

Commentaires et bibliographie
 
Extrait du journal Sovietksi Film du 25 juin 1959 qui donne la parole, à propos du film, à des ouvriers d'une usine de roulements à billes (texte reproduit dans Boris Barnet, Editions du festival international du film de Locarno, 1985, page 252)

Une ouvrière : Un peu trop d'illustration. C'est un film sur le destin difficile d'une femme (...).. Mais à mon avis, le film est trop illustratif. Cela se ressent dans la manière de montrer la ville en de mul­tiples cadres, en des scènes sans importance pour le film. La tâche de restituer des événements vieux de vingt ans est extrêmement difficile. La quantité des scènes sentimentales est encore accentuée par le texte «off» et c'est dommage.
Un contremaître: C'est la mémoire d'un temps difficile. On préfère oublier cette époque. Mais je demande au réalisateur: faut-il continuer, quinze ans après la Grande guerre patriotique, de faire des films sur des thèmes militaires?
Un chef de brigade de travailleurs communistes: le film dégage une grande tristesse, il n'offre pas de perspective optimiste.
Une ouvrière: Tout n'est pas décrit. C'est la construction de la nouvelle vie, mais on ne montre pas la vie quotidienne des constructeurs. On voit Annouchka en vêtement de travail, mais que fait-elle? On ne le comprend pas! Elle a beaucoup d'autorité sur ses collègues, mais comment l'a-t-elle acquise?
Je ne suis pas d'accord avec le reproche d'illustration émis précédemment. (...) Mais il y a certaines scènes du film qui ne se justifient pas. Quand elle revient à sa ville natale, Annouchka retrouve sa maison en ruines. Personne ne l'aide, ne lui offre du travail. C'est ainsi qu'elle tombe sous la coupe d'une spéculatrice.

Sélections dans les festivals ou événements :
- Rétrospective Boris Barnet à la Cinémathèque française, Paris (France), 2024
- Les films du Dégel : 1953-1968, kinoglaz.fr (France), 2023
- Festival international du film de Vienne (Viennale), Vienne (Autriche), 2012